C'est quoi en fait ?

On l’appelle aussi parfois économie circulaire, économie du partage ou encore économie numérique.

La Commission européenne définit l’économie collaborative comme :

  • La liaison d’individus et/ou des personnes morales (C2C, B2C et B2B)
  • via une plateforme électronique
  • leur permettant de proposer des services et/ou échanges de biens, de ressources, de temps, de compétences ou de capitaux
  • souvent de manière temporaire
  • sans transfert des droits de propriété

Les plateformes d’économie collaborative sont des intermédiaires qui, via une plateforme en ligne mettent en relation les prestataires et les utilisateurs et facilitent les transactions entre eux, qu’elles soient lucratives ou non lucratives

https://economie.fgov.be/fr/themes/entreprises/economie-durable/economie-collaborative/les-plateformes-agreees-en

Des exemples ?
Wikipédia,
Uber,
AirBnB, …
Le réseau solidairement
La Ruche qui dit Oui

source : vbo-feb

Quel monde je souhaite construire ?

Il existe 2 grands types de plateformes en économie collaborative : 

1. les acteurs marchands (faire du profit grâce au service rendu) :
ce sont les énormes plateformes fonctionnant sur le principe d’une économie de marché avec une prise de participation (commission de 20 % sur le prix de la course des chauffeurs Uber, par exemple) et peu de coûts fixes. C’est le modèle du capitalisme de plateforme ou de la plateformisation dont les exemples les plus célèbres sont Uber et Airbnb.
2. les acteurs non marchands qui ne cherchent pas le profit :
les initiatives (utilisant ou non une plateforme) à but non lucratif se revendiquant davantage d’une économie sociale et militante, d’une tradition alternative (don, échange, troc, partage, etc.). Les GAC (Groupe d’Achat Commun), les potagers collectifs ou le partage de voiture entre particuliers en sont quelques exemples.
source : cpcp.be

« Là où Wikipédia s’inscrit dans une démarche non lucrative, qui consiste à rendre, gratuitement, le savoir le plus universel possible, Uber empoche une commission chaque fois qu’un particulier embarque dans la voiture d’un autre. D’autres services de transport, comme le co-voiturage avec indemnisation pour l’essence, fonctionnent pourtant avec une philosophie différente. Il s’agit donc bien, dans le cas d’Uber, de faire du profit au-delà du service rendu. Ainsi, même dans l’économie collaborative, on distingue les acteurs marchands et les acteurs non marchands. Une différence fondamentale, que ce soit pour l’utilisateur à la recherche d’un service, le « travailleur » qui le propose ou la société toute entière.» 

source : lacsc.be

Collaboratif ça signifie forcément écologique ou respectueux de l’humain ?

L’ASBL ÉCOCONSO pose la question : à quoi faire attention pour que l’économie collaborative aide réellement à mieux consommer ?
Leur réponse est ici

Est-ce que ça permet de réduire mon impact environnemental ?

A priori oui mais uniquement si je n’utilise pas ces plateformes pour acheter d’autres biens écologiquement plus néfastes. Si je ne recherche pas un vrai « nouveau » sens à ma consommation, mais seulement l’épargne réalisée, alors il sera difficile de conclure qu’utiliser l’économie collaborative me permet, de manière générale, de réduire mon impact environnemental.

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